Bleu

« Bleu » projet destiné à l’espace ouvert, examiné par la Commission culture de la Mairie du XIIIe et renvoyé vers HAROPA-Ports de Paris Seine Normandie.
© ADAGP Cristina Passima Trifon; INPI: N°527235

Installation à deux volets, l’un vertical, l’autre horizontal, le projet « Bleu » vise à définir un nouvel espace, qui induit une modification de l’espace réel, par l’introduction d’une surface créée. Celle-ci s’affirme comme artefact, en opposition avec la nature où elle prend place, et avec laquelle elle entre en dialogue, sans l’occuper pour autant.
Située à l’intersection du sol, de l’eau, et du ciel, cette surface verticale fonctionne comme un écran qui s’interpose dans l’espace réel et constitue le champ de déroulement de l’histoire. C’est sur ce plan vertical, au bord de l’eau, et même dépassant largement ce bord, que se placent des éléments bidimensionnels : les grues, dont les silhouettes sont découpées de la surface blanche, laissant à la place la même forme, en réserve, d’un bleu profond, presque noir.
La répartition des éléments tridimensionnels – des grues en forme d’origami – se fait dans l’espace réel, sur le plan horizontal du sol. Le plan vertical (créé) et le plan horizontal (réel), où prennent place les grues origami, définissent un nouvel espace, propre à l’installation. L’espace ainsi créé reste ouvert, découlant du, et dans, le réel.

L’histoire passe d’un plan à l’autre, utilisant des éléments qui se retrouvent dans les deux plans, l’horizontal, comme le vertical, le réel, comme le créé.
Le panneau vertical a une double caractéristique, celle de se refléter sur la surface paisible de l’eau tout en reflétant à son tour l’eau qui coule. La surface de l’eau et l’écran vertical proposé, les deux hypostases retenues, se reflètent l’un dans l’autre, ils se contemplent comme dans un miroir, le fait que le matériau choisi pour la réalisation du panneau soit translucide crée une ouverture, fraye un passage d’un espace à un autre. Au contact de l’eau, nous devenons plus réfléchis, plus méditatifs, nous prêtons davantage d’attention aux zones cachées de nos pensées. L’imaginaire peut ainsi prendre contour : l’eau rend limpide, nettoie, rafraîchit, elle donne la vie.
Emplacement envisageable : au bord d’une rivière ou au bord d’un bassin d’eau.

Les dimensions figurant dans le projet seront modifiées en fonction des exigences de l’emplacement retenu.
Dimensions proposées : Panneau : H = 2m x L = 6m x P = 0,45m
Présentation modulable posée sur le sol : H = 0,65 m x L = 4 m x P = 4 m
Ces dimensions seront modifiées en fonction des exigences de l’emplacement retenu.